Bonjour Julien peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Julien MARQUIE, j’ai 48 ans. J’ai un Doctorat de Chimie mais j’ai fait ma première vie professionnelle dans la communication. J’étais directeur conseil et co-dirigeant d’une agence de communication à Toulouse pendant plus de 15 ans. Je suis originaire de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées où j’ai été formé et où j’ai joué au rugby.
J’ai découvert le FCTT en y inscrivant mon fils en pépinière.
Quel est ton rôle au sein du club?
Dès la deuxième année de rugby de mon fils, j’ai rejoint Stéphane Bras (qui lui a joué pour le FCTT) comme éducateur. Et puis on a suivi le parcours des enfants nés en 2005 sur toutes les catégories de l’École de Rugby, accompagnés par de nombreux autres parents investis et/ou d’éducateurs. Aujourd’hui, on entraîne au Pôle Formation du Club.
Il y a peu de temps, tu as lancé un magazine papier. Peux-tu le présenter?
Avec une amie journaliste, et entourés d’une équipe de professionnels, on a en effet créé SPORTEEN, le premier magazine de sport pour les 9-14 ans.
C’est un magazine d’information & d’actualité sportives, de découvertes et d’éducation par le sport.On avait envie d’informer les jeunes sur le sport, de leur permettre d’apprendre avec le sport, de développer leur culture sport et de les intéresser à la lecture par le sport. Il n’existait pas d’équivalent dans la presse jeunesse en France. Avec à l’horizon les Jeux olympiques de Paris 2024, on s’est lancé. SPORTEEN sort tous les 2 mois, il fait 56 pages. Il parle de santé, d’histoire, de géographie, de culture, d’engagement, de technique et tout ça au travers du sport. Et bien sûr des grands événements sportifs internationaux.
On fait parler des jeunes prodiges, des stars ou simplement des acteurs du sport. Par exemple dans le dernier numéro on a un entretien exclusif avec Tony Parker, une interview de Teddy Riner et de Marie Amélie Le Fur. Et pour rester dans le rugby Ugo Mola était dans notre numéro 1 et dans le dernier numéro Lénaïg Corson nous parle de rugby mais aussi de son engagement pour promouvoir le sport chez les filles. Mais on parle de (presque) tous les sports ! SPORTEEN est disponible à la vente sur le site www.sporteen.fr
Le numéro 4 est sorti le 11 juin dernier.
Avec la crise sanitaire, beaucoup d’enfants ont arrêté de faire du sport, et se sont un peu renfermés chez eux, as-tu des idées pour redonner aux enfants le goût à la pratique du sport ?
Oui c’est aussi un de nos constats. Avec Paris 2024, il y avait un projet gouvernemental pour « faire de la France une vraie nation sportive ». C’est aussi dans cette dynamique qu’on a sauté le pas de la création de SPORTEEN.
Puis la covid a mis un coup d’arrêt au sport amateur, au sport scolaire, etc, . On n’a pas la prétention de remettre les jeunes au sport mais notre idée est déjà de développer la culture sportive des jeunes: les intéresser au sport, c’est déjà faire un pas. On leur permet de découvrir de nouveaux sports, des ambiances, des compétitions. On utilise les émotions vécues par de grands (grandes) sportifs.ives, les parcours extraordinaires des stars, l’éclosion de jeunes prodiges… pour activer des modèles que les jeunes auront envie de suivre. On essaie aussi de parler d’un maximum de sports, car il y existe des sports pour tous les physiques, toutes les compétences et toutes les personnalités…
On ambitionne d’engager les sportifs à parler… pour qu’ils comprennent qu’se livrant dans SPORTEEN, ils s’adressent spécifiquement aux jeunes auprès desquels ils ont un rôle de modèle, d’éducation, de poisson-pilote… pour les embarquer vers la pratique sportive.
Et puis on parle de coach, de santé en lien avec le sport, de métiers autour du sport… si on ne pousse pas tous les ados à faire du sport, peut-être on pourra susciter des vocations pour de futures compétences dans le monde du sport en général.