Le FCTT se qualifie sur le gong pour les 8e de finale du championnat de France!

Le FCTT a eu la bonne idée de gagner de 15 points sur la pelouse de son adversaire lors de la manche aller. Car hier, les Toulousains ont senti le vent du boulet. En effet, cet avantage a tenu à trois fois rien pour que Villefranche n’inverse la vapeur hier. En effet, à l’heure de jeu, les visiteurs étaient potentiellement qualifiés (22-3) et rien ne laissait présager ce final triste d’un côté et enflammé de l’autre. Sur un nouveau ballon gagné en mêlée, le FCTT se met à la faute dans les 22 m adverses. Le tableau affichait 82 minutes de jeu. Mais la pénalité ne trouvait pas la touche, Torres pouvait alors amorcer une dernière attaque, le va-tout. La pénalité de Quarendon envoie le jeu dans les 22 m du FCV. Prise de balle, le mouvement se déplace de l’autre côté. La mêlée est bénéfique, Torres donne à Quarendon qui sert Suchaud que plus rien ne peut arrêter ! L’arbitre siffle la fin. Cruel pour Villefranche qui a dominé de la tête et des épaules ce match retour.

Laurent Jalabert (entraîneur du FCTT) : «Nous avons joué avec le feu. Sans ballon, il était difficile de produire du jeu. Heureusement nous avons retrouvé des vertus, nos valeurs. On aurait pu baisser la tête et lâcher le match. Les joueurs ont puisé dans les ressources nécessaires pour aller chercher cette qualification. C’est le même match que contre Rieumes sans conséquence. Maintenant, il faudra retenir ces leçons et affronter Mazamet avec nos forces.»

Yannick Idrac (entraîneur du FCTT) : «Nous ne sommes jamais rentrés dans le match, nous leur avons rendu tous les ballons. On passe miraculeusement, la dernière action a été la bonne. Mais on a tremblé.»

Max Suchaud (3e ligne du FCTT) : «Pour une fois, je suis le sauveur (rires). Nous sommes passés complètement à côté de notre sujet. Nous concédons beaucoup de pénalités, nous avons plus défendu qu’autre chose sans oublier notre indiscipline. Oui, nous avons douté quand Villefranche a refait son retard. Nous avons su saisir cette dernière opportunité avec beaucoup de chance. Il faut que ça nous serve de leçon.»